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Chaque session sera introduite par un exposé «invité » d’introduction, présentation ou vulgarisation. La durée prévue des exposés ne devra pas dépasser 15 mn + 5/10 mn de discussion, l’exposé introductif pouvant être plus long. Des posters sont envisageables.
Les thèmes des quatre sessions de cette année :
- une session Géodésie en Afrique, organisée par Jacques Hinderer,
- une session Géodésie et Tedrre profonde, organisée par Yves Rogister,
- une session Géodésie et cycle sismique, organisée par Cécile Doubre .
De plus, comme les autres années, une session ouverte permettra d'aborder d'autres thématiques, organisée par Martine Amalvict .
La session "Géodésie en Afrique" est consacrée aux études multidisciplinaires (tectonique active, hydrologie, effets atmosphériques et océaniques) en relation avec les systèmes géodésiques permanents et temporaires qui existent et se développent en Afrique.
Sont bienvenues les contributions portant sur la définition d'un système de référence unique de type AFREF et les études du mouvement des plaques du continent africain, ainsi que la présentation des résultats de campagnes GPS et/ou de gravimétrie au sol dédiées à la tectonique active comme en Afrique de l'Est. Cette session est le lieu privilégié pour présenter les études confrontant hydrologie et gravimétrie sol et satellite dans le cadre du programme GHYRAF (Gravité et Hydrologie en Afrique). Toute étude liée à l'impact du changement climatique sur le phénomène de mousson et les conséquences hydriques en Afrique est également bienvenue. Une présentation de HYMEX et TERMEX a aussi sa place dans cette session.
Associées aux théories de la dynamique terrestre et des figures d'équilibre, les observations du champ de gravité, aussi bien de sa partie statique que de ses variations temporelles, de la rotation terrestre ou du rebond post-glaciaire fournissent des contraintes sur la forme et les paramètres physiques du manteau, du noyau liquide et de la graine : densité, viscosité, stratification thermique ou contraintes non-hydrostatiques, par exemple. Les buts de la session "Géodésie et Terre profonde" sont notamment de faire le bilan de l'apport de la géodésie à la connaissance de la structure de la Terre profonde, de mettre en évidence la complémentarité des études géodésiques et des études géophysiques, par exemple sismologiques, géomagnétiques ou géodynamiques, et de présenter les résultats théoriques et observationnels récemment obtenus.
Le développement de réseaux géodésiques denses, l'utilisation de la technique InSAR et l'acquisition régulière de l'ensemble de ces données depuis maintenant plusieurs dizaines d'années rendent possible une description des mouvements de la surface terrestre tenant compte de variations temporelles et spatiales de petite échelle. La prise en compte des résultats de ces longues séries temporelles est essentielle à la compréhension du fonctionnement des failles « guidée » par la notion de cycle sismique. Durant cette session "Géodésie et cycles sismsiques", alors que nous nous intéresserons à la phase co-sismique et à la relaxation post-sismique, nous porterons ainsi une attention particulière à la mesure des mouvements lents durant le chargement intersismique (quelques mm/an) et à la détection et à la modélisation d'évènements transitoires au cours du cycle sismique. |
