Colloque de l'Annee Internationale de la Planete Terre
« L'eau dans tous ses Etats, visions spatiales »
17-19 Novembre 2008,
UNESCO (7 place de Fontenoy, Paris 7)
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Ce colloque dénommé CNFG2-2008 (Colloque National Fédérateur de Géodésie et Géophysique) et labellisé « Année Internationale de la Planète Terre » veut fédérer par un rassemblement annuel les communautés des Sciences de la Terre qui se retrouvent à la fois au sein des sections du Comité National Français de Géodésie et Géophysique (CNFGG) : géodésie, sismologie, volcanologie, géomagnétisme et aéronomie, météorologie, hydrologie, océanographie, glaciologie, ainsi que dans la communauté nationale de Géodésie-Géophysique (G2) qui émane du GDR AGRET du CNRS-INSU et qui, depuis 1999, rassemble des scientifiques de ces thématiques lors de son colloque national annuel. |
Programme établi par :
R Biancale (CNES), M Menvielle (CETP), P. Givone (CEMAGREF), M.-N. Houssais (LOCEAN), D. Schertzer (CEREVE), Katia Laval (LMD), M. Fily (LGGE), P Briole (ENS), Jean-Mathieu Nocquet (OCA), Marie-Françoise Lalancette (SHOM)
Toute remarque/suggestion concernant le programme scientifique est à envoyer à Richard Biancale.
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Le thème
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le thème choisi pour 2008 a pour objet de sensibiliser les scientifiques aux disciplines transverses des Sciences de la Terre et notamment sur un thème dont la connaissance est d'intérêt mondial pour la sauvegarde et la bonne gestion de la planète et de ses ressources.
L'eau se présente sur Terre dans différents états : liquide, solide, gazeux. Abondante, elle se trouve sous forme liquide et salée à 97,2% dans les océans qui représentent un volume de 1,35 milliards de km3 . Le reste, présent à l'état d'eau douce, se répartit entre les calottes polaires et les glaciers (75%), les eaux souterraines (24,6%), les rivières et les lacs (0,3%), l'humidité des sols (0,06%), l'humidité de l'air (0,03%)... Cette répartition n'est cependant pas immuable ; elle subit d'infimes changements qui règlent le cycle de l'eau... et dérèglent le climat.
Les satellites d'observation de la Terre traquent dorénavant les variations du niveau des eaux superficielles et souterraines, la fonte des glaces, l'humidité des sols et de l'air... Ils servent de senseurs optiques, radioélectriques, gravitationnels de notre planète et délivrent les mesures qui permettent d'analyser et de modéliser notre environnement.
L'objectif de ce colloque est de faire le point en cette « Année Internationale de la Planète Terre » sur la connaissance que nous apportent les satellites et les observations géodésiques à la description et à la compréhension des phénomènes liés au cycle de l'eau, à ses variations et à ses anomalies.
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Inscriptions
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La participation est gratuite.
Les inscriptions se font de préférence par mail.
Les orateurs potentiels sont invités à prendre contact par mail avec les animateurs des sessions, voir page du programme qui va être complétée au fur et à mesure.
Quelques étudiants peuvent obtenir, sur demande, un soutien financier.
La langue : CNFG2-2008 est un colloque national francophone ouvert aux scientifiques internationaux.
Le volet médiatique : une matinée est prévue afin de présenter pour une présentation aux médias des les résultats saillants dans les thématiques abordées. Elle est organisée avec le soutien du service presse du CNES .
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Les sessions
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Le colloque est organisé en cinq sessions principales dédiées à chaque état de l'eau et reliées par le cycle de l'eau dans les domaines de la météorologie, de l'hydrologie, de l'océanographie, de la glaciologie sans oublier une session sur les références géodésiques sous-jacentes à toute mesure absolue (titres et ordre provisoires).
- Session 1 :
L'eau atmosphérique :
évaporation, nuages, précipitation
La « révolution du spatial » a été particulièrement significative
pour l'eau atmosphérique. Alors que l'eau dans l'atmosphère ne
pouvait être auparavant que très ponctuellement mesurée à l'aide des
ballons-sondes, sa variabilité spatiale et temporelle a commencé à
l'être à des fréquences de plus en plus élevées. L'accélération du
flux de données provenant de capteurs et de plateformes de plus en
plus diversifiées pose d'intéressants problèmes méthodologiques
d'acquisition, d'analyse, de compréhension et de simulation de cette
variabilité tant pour les applications que pour la recherche. Cette
session s'efforcera de faire le point sur les derniers développements
en cours et les tendances qui se dessinent.
- Session 2 : l'eau continentale : écoulement, infiltration, réservoirs
- Session 3 :
Références géodésiques : géoréférences pour la métrologie de l'eau
Les mesures de géodésie spatiale permettent aujourd'hui de quantifier les variations du niveau des eaux superficielles et souterraines, la fonte des glaces, l'humidité des sols et de l'air, l'évolution du niveau de la mer. Pour cela, les résultats des analyses géodésiques expriment différentes quantités et leur variations (altitude, hauteur sur l'ellipsoïde, variation de géoïde, niveau de la mer) par rapport à un système de référence. La définition de ces références et la qualité de leur réalisation est essentielle pour obtenir des résultats cohérents à l'échelle globale et permettre le suivi dans le temps.
Cette session propose de faire le point sur ces différentes références, de comprendre leur articulation, leur niveau de précision, leur stabilité dans le temps et leur impact sur les modélisations du cycle de l'eau. Les présentations devront comporter un aspect pédagogique pour comprendre l'importance de la détermination de ces référence et des enjeux actuels de leur détermination. Nous sollicitons en particulier des exposés sur la réalisation du repère terrestre, de la détermination du géoïde depuis les échelles locales jusqu'aux échelles globales, de méthodologie de détermination du champ de gravité globale et de ses variations et de la combinaison de ces différentes techniques, mais aussi des présentations sur les références d'altitude et l'unification des références verticales.
- Session 4 (Marie-Noelle Houssais) :
L'eau océanique :
mouvement, circulation, et caractéristiques physiques.
Les océans constituent le plus important réservoir d'eau de la planète et sont un régulateur essentiel du climat. Les avancées récentes dans le domaine de la télédétection spatiale ouvrent des perspectives nouvelles pour l'observation, la surveillance et la prévision de l'environnement marin, et ce aux échelles aussi bien locale que régionale ou globale.
Cette session a pour but de mettre en avant la diversité des domaines documentés à partir de ces observations, tant sur le plan de la dynamique des océans et de sa variabilité que sur celui des caractéristiques physico chimiques et biogéochimiques. Les contributions mettant en avant des applications novatrices sont particulièrement bienvenues : apports des techniques spatiales (altimétrie, radiométrie, SAR) à l'étude de la dynamique océanique à très haute résolution (sub méso-échelle), mesures du champ de gravité (GRACE et futur GOCE) et applications à la connaissance de la circulation moyenne, télédétection de la salinité de surface (futures missions SMOS, Aquarius), surveillance du niveau moyen des océans en association avec des mesures in-situ (flotteurs ARGO), caractérisation des propriétés optiques et biogeochimiques de la couche de surface à partir des radiomètres multispectraux (couleur de l'eau), applications de la diffusiométrie à la caractérisation du spectre des vagues...
- Session 5 : l'eau cryosphérique : neige et glace
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Soumission des résumés
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En ligne ici. |
Chaque session sera introduite par un exposé «invité » d’introduction, présentation ou vulgarisation. La durée prévue des exposés ne devra pas dépasser 15 mn + 5/10 mn de discussion, l’exposé introductif pouvant être plus long. Des posters sont envisageables.
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