La participation est gratuite.

Les inscriptions se font de préférence par mail.

Les orateurs potentiels sont invités à prendre contact par mail avec les animateurs des sessions, voir page du programme qui va être complétée au fur et à mesure.

Quelques étudiants peuvent obtenir, sur demande, un soutien financier.

C'est l'Université de Grenoble qui accueille le colloque sur le Domaine Universitaire, avec un amphithéâtre de 80 places, une grande salle (pour les posters, voire un buffet) et une autre salle plus petite (appropriée à des réunions).

Andréa Walpersdorf, et mieux : l'ensemble du Comité Local d'Organisation (Erwan Pathier, Mathilde Vergnolle, Andréa Walpersdorf).

Parce Grenoble est une ville où se déroulent beaucoup de colloques, il est fortement recommandé de réserver une chambre dès que possible, car il est souvent très difficile voire impossible d'en trouver une au dernier moment.

Chaque session sera introduite par un exposé «invité » d’introduction, présentation ou vulgarisation. La durée prévue des exposés ne devra pas dépasser 15 mn + 5/10 mn de discussion, l’exposé introductif pouvant être plus long. Des posters sont envisageables.

Les thèmes des trois sessions de cette année :

- une session InSAR, organisée par Pierre Briole,
- une session hydrosphère, organisée par Stéphane Calmant,
- une session rotation de la Terre et géophysique, organisée par Florent Deleflie.

De plus, une session ouverte permettra d'aborder d'autres thématiques, comme par exemple la tectonophysique ou la géodynamique.

L'InSAR (pour Interferometry Synthetic Aperture Radar) est une technique satellitaire complexe d'imagerie à haute résolution qui utilise les caractéristiques d'intensité et de phase des ondes réfléchies à la surface du sol. Les images des missions satellitaires telles ERS, JERS, Radarsat, ENVISAT ont permis notamment d'étudier les déformations de terrains, volcans, glaciers, séismes... La session InSAR propose de faire le point sur la technique et de démontrer par l'exemple de réalisations sa pertinence pour l'étude des déformations de surface. Les aspects traitements seront également abordés.

Depuis une dizaine d'années, la Géodésie-Géophysique s'est invitée dans l'étude du cycle de l'eau : Niveaux d'eau des fleuves et/ou zones inondées par altimétrie radar, contenu en vapeur d'eau atmosphérique par GPS et/ou DORIS, stocks d'eau par GRACE... Mais il apparaît que ces développements trouvent peu d'echos dans la communauté des hydrologues, en particulier pour le cycle des eaux continentales, comme si "l'offre" ne rejoignait pas complètement la "demande". Pour la session hydrologie spatiale sont particulièrement bienvenues les présentations sur les relations entre la communauté du G2 et les utilisateurs potentiels de ces produits hydrologiques issus de la géodésie-géophysique ainsi que les présentations sur de nouveaux développements et/ou de nouveaux produits hydrologiques (nouvelles variables comme le débit, l'évapo-transpiration...). Un exposé d'introduction sera présenté par Marie Noëlle Bouin sur l'apport effectif du GPS dans la modélisation de l'eau atmosphérique, exemple du projet AMMA.

La session rotation de la Terre et géophysique a pour but d'initier les discussions entre géophysiciens et astronomes, sur les limites actuelles de la précision de la modélisation de la rotation de la Terre, telles qu'elles sont imposées par la précision des différents modèles géophysiques (et leur cohérence entre eux). Par exemple, beaucoup des modèles d'évolution géophysique locaux ou régionaux sont mis au point à volume ou masse contants. Par exemple, l'effet sur la rotation de la Terre du séisme de décembre 2005 se situe juste à la limite actuelle des modèles d'océan. Les orateurs invités sont Olivier de Viron et Sébastien Lambert.